On ne sait pas si le président burundais, Pierre NKurunziza, participera au sommet, qui se tient alors qu’il a intensifié sa campagne pour un 3è mandat fort controversé. L’opposition estime que sa candidature viole la constitution, et la limitation des mandats présidentiels.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete présidera la réunion, en tant que président en exercice de la Communauté est-africaine. Selon son porte-parole, Assah Mwambene, il a invité ses homologues de l’EAC compte tenu de l’impasse actuelle au Burundi, ou les autorités veulent tenir l’élection présidentielle le 15 juillet malgré les appels de la communauté internationale pour son report, en raison des défis sécuritaires qui ont forcé plus de 100.000 personnes à fuir le pays.
Les récentes élections législatives ont été boycottées par l’opposition, et condamnées par la communauté internationale comme n’étant pas « justes et libres ».
Les observateurs doutent que le sommet d’aujourd’hui à Dar-es-Salam puisse résoudre la crise.