Une personne a été abattue dimanche à Bujumbura alors que des protestaires passaient outre à l’interdiction de manifester et que la police et l’armée démantelaient les barricades dans plusieurs quartiers de la capitale burundaise.
Les opposants à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza entendent continuer les manifestations.
Dimanche toujours, plus de 250 femmes ont défilé dans le centre-ville en faveur de la paix et de l’unité, mais elles ont été dispersées par la police avant d’arriver à la Place de l’Indépendance.
Chauvino Mugwengezo, le président du mouvement Arusha qui participe aux manifestations, a dit à VOA Afrique que l’opposition exige un glissement du calendrier électoral, car, a-t-il souligné, «au regard du contexte actuel les élections ne peuvent pas avoir lieu dans les délais fixés par le calendrier électoral ».