Plusieurs voitures et un générateur ont brulé suite à l’explosion en plein centres villes.
Pendant ce temps, des manifestations hostiles au président Pierre Nkurunziza avaient lieu dans d’autres quartiers de Bujumbura où des tirs de la police commençaient la veille, se sont poursuivis vendred dans la journée.
A Musaga, Cibitoke, Bwiza, la police a tenté de disperser les manifestants qui voulaient préparer leurs rassemblements dès la veille, selon des habitants. Un véhicule privé a été incendié pendant la nuit à Bwiza.
Des tirs nourris d'armes automatiques ont été signalés jusque tard dans la soirée de jeudi dans plusieurs quartiers de la capitale, habituels hauts lieux de la contestation populaire contre la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat à la présidentielle du 26 juin
Trois véhicules ont été endommagés et partiellement incendiés, a constaté VOA Afrique.
La veille, l'Eglise catholique a annoncé son retrait du processus électoral et l'UE a suspendu sa mission d'observation, jugeant que les conditions actuelles "ne permettent pas la tenue d'élections crédibles", alors que le pays connait une "atmosphère de peur et d'intimidation généralisée".
Les élections se dérouleront "dans de très bonnes conditions", a assuré vendredi le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, qui a dit "regretter" le retrait de l'Eglise catholique et de l'UE de ce processus électoral.
Les chefs d'Etat des pays d'Afrique de l'Est doivent se retrouver dimanche à Dar es Salam pour tenter de trouver une issue à la crise.