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Des cas de variole du singe recensés en Côte d'Ivoire et au Kenya


Les mains d'un patient atteint de variole du singe présentent l'éruption cutanée caractéristique au cours de sa phase de récupération. (CDC/ archives 1997)
Les mains d'un patient atteint de variole du singe présentent l'éruption cutanée caractéristique au cours de sa phase de récupération. (CDC/ archives 1997)

Le ministère ivoirien de la Santé a annoncé avoir recensé deux cas "non mortels" de Mpox, virus longtemps appelé "variole du singe" ou "monkeypox", les premiers déclarés dans le pays depuis la résurgence de l'épidémie en 2022. Le Kenya vient aussi d'annoncer avoir relevé un cas sur son territoire.

"Deux cas confirmés non mortels de variole du singe ou monkeypox ont été enregistrés en juillet 2024 respectivement dans les districts de Tabou (sud-ouest) et de Koumassi à Abidjan", indique le ministère dans un communiqué consulté par l'AFP mercredi matin.

Carnet de Santé: variole du singe... et l'Afrique?
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"Le premier cas est un patient de 46 ans (...) qui a consulté le 1er juillet pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées. Le second cas, âgé de 20 ans (...) a présenté le 14 juillet des éruptions cutanées et de la muqueuse buccale", précise le ministère qui précise que le diagnostic a été posé après analyse dans les instituts Pasteur d'Abidjan et de Dakar. Un porte-parole du ministère de la Santé a précisé à l'AFP que les jours des deux patients n'étaient pas en danger et qu'ils étaient suivis.

Les autorités sanitaires kenyanes ont elles confirmé dans un communiqué "une épidémie de Mpox au poste frontière Taita-Taveta" dans le sud du pays, "provenant d'un individu voyageant de l'Ouganda au Rwanda, via le Kenya". Selon le ministère de la Santé, une épidémie de Mpox est considérée avec "un seul cas".

Ce n'est pas le premier pays de la région à avoir recensé des cas de "variole du singe". Le 25 juillet, le ministère burundais de la Santé avait fait état de trois cas.

Dans un communiqué publié lundi, le secrétariat de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) a exhorté les pays huit Etats membres à "éduquer leurs citoyens sur la manière de se protéger et de prévenir la propagation" de Mpox.

La maladie se caractérise notamment par des éruptions cutanées sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques. Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I, principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.

En mai 2022, des contaminations par le virus Mpox se sont produites dans le monde entier, via un autre sous-type du virus, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels et avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas dans 111 pays. Mais depuis septembre dernier, une nouvelle souche plus mortelle se répand en RDC avec près de 450 morts sur 11.000 cas.

Le Mpox, "reste une menace pour la santé mondiale", a déclaré début juillet le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, l'organisation précisant que des signalements de cas avaient été recensés dans 26 pays en un mois.

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