L’écrivain et homme politique camerounais Ferdinand Oyono n’est plus. Il s’est éteint jeudi, à Yaoundé, à 81 ans. « Il était ambassadeur itinérant rattaché au secrétariat général de la présidence de la République », explique le politologue Manassé Aboya de l’université de Douala qui connaissait bien le défunt. Ferdinand Oyono a été pris d’un malaise à la présidence camerounaise lors d’une cérémonie en l’honneur du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Son roman « le vieux nègre et la médaille » l’avait rendu si célèbre que les Camerounais l’avaient surnommé « le vieux nègre », a rappelé Massané Aboya. Le politologue camerounais souligne qu’au-delà la carrière littéraire d’Oyono, les Camerounais gardent de lui l’image d’un proche du président de la République. « C’était un homme qui n’aimait pas les honneurs, qui n’aimait pas les bains de foule », se souvient Manassé Aboya.