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Cameroun: toujours aucune revendication de l'enlèvement de sept français


Imam Abubakar Shekau, leader de la secte islamiste Boko Haram.
Imam Abubakar Shekau, leader de la secte islamiste Boko Haram.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian met cependant en cause la responsabilité de la secte nigériane Boko Haram.

La France a demandé à ses ressortissants de quitter le nord du Cameroun après que des hommes armés ont enlevé sept ressortissants français qui étaient en vacances dans la région.

Le ministère français des Affaires étrangères a appelé mercredi les citoyens français à "quitter la zone le plus rapidement possible." Il a également conseillé de ne pas voyager dans cette région près de la frontière du Nigeria, jusqu'à nouvel ordre.

Cet avertissement intervient au lendemain de l’enlèvement par des hommes armés, à moto, d’un couple de vacanciers français, leurs quatre enfants et un oncle. Les enquêteurs pensent que les ravisseurs les ont emmenés au Nigeria voisin.

Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense
Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense
Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'enlèvement, mais, dans une interview à la télévision France2, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a accusé la secte nigériane Boko Haram, d’en être à la base.

Les organisations de défense des droits humains accusent ce groupe islamiste radical d’avoir perpétré plus de 1.000 meurtres depuis 2009, principalement dans le nord du Nigeria.

Le ministère français des Affaires étrangères indique qu'environ 6.200 ressortissants français sont enregistrés comme vivant au Cameroun. On ne connait pas le nombre précis de ceux vivant dans la région du Nord.

Cet enlèvement au Cameroun porte le nombre des otages français détenus en Afrique à 15.
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