"Ce n'est pas agréable, certainement pas", a déclaré en conférence de presse Hugo Broos désormais salué par les intraitables journalistes camerounais qui ne l'ont pas épargné depuis son arrivée à Yaoundé début 2016.
"Je n'ai pas compris pourquoi au début on ne m'a pas donné ma chance. Un journaliste doit être critique mais il faut rester correct. Et la correction n'était pas toujours là", a ajouté le Belge, 64 ans, avant d'exposer sa philosophie.
"C'est mieux d'être démissionné avec ses propres idées qu'avec les idées des autres. Cela a toujours été ma devise dès le début. Je fais à ma manière. Si cela ne réussit pas, tant pis pour moi. Mais je pense qu'aujourd'hui, cela a réussi", a déclaré l'ancien joueur d'Anderlecht.
Assis à ses côtés, le capitaine Moukandjo a ironisé devant les journalistes: "Au vu de notre parcours, c'est déjà bien ce qu'on a fait. Je pense que dans cette salle, personne n'aurait mis un centime sur nous, et c'est bien dommage, parce qu'il aurait gagné peut-être".
Privé de sept joueurs cadres restés en Europe, le Cameroun malgré ses quatre titres continentaux ne partait pas favori de la 31e coupe d'Afrique des Nations.
La finale contre l'Egypte aux sept trophées intervient alors que le Cameroun connaît depuis plusieurs semaines des tensions avec sa minorité anglophone: "C'est vrai qu'en ce moment dans notre pays il y a des petits troubles, on va dire. On souhaite que les tensions s'apaisent. On essaie de procurer du plaisir en souhaitant que tout rentre dans l'ordre", a commenté Moukandjo.
Avec AFP