Les quotidiens ivoiriens étaient unanimes dans leurs unes mardi matin: "Éléphants, le naufrage", titrait le quotidien Nouveau Réveil, "Pourquoi", renchérissait le Patriote évoquant une "débâcle" tandis que l'Inter parlait d'une "Grande hu-mi-lia-tion".
Dans un match "cauchemar", de l'aveu même du sélectionneur Jean-Louis Gasset, la Côte d'Ivoire a sombré face à la Guinée équatoriale lundi soir et la menace d'une élimination au premier tour plane pour les Éléphants.
Quelques échauffourées ont éclaté dans le stade, en fin de match, rapidement contenues. Après la rencontre, quelques supporters mécontents ont dégradé des bus sur la route menant du stade d'Ebimpé à la ville d'Abidjan, avant un retour au calme, dispersés à coups de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
Les joueurs ivoiriens ont quant à eux patienté près de trois heures après le coup de sifflet final, dans leur vestiaire, avant de regagner leur hôtel. Mais si de nombreux fans étaient en colère, ou abattus, certains veulent encore croire à une possible qualification.
"Ce n'est pas fini", ose le quotidien public Fraternité Matin. Car avec le match nul quasi miraculeux concédé dans les derniers instants lundi soir par le Ghana contre le Mozambique (2-2), la Côte d'Ivoire a retrouvé des raisons de croire à une possible qualification.
Elle peut encore terminer parmi les quatre meilleurs troisièmes, si les résultats des autres groupes lui sont favorables. Une victoire par exemple du Maroc sur la Zambie dans le groupe F, mercredi, suffirait pour permettre aux Éléphants de continuer l'aventure.
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