Déjà palpable durant la rencontre, avec parfois des tacles particulièrement appuyés de part et d'autre, la tension est encore montée d'un cran au coup de sifflet final, quand Regragui est entré sur la pelouse du stade Laurent-Pokou de San-Pédro (Côte d'Ivoire), pour s'en prendre verbalement au défenseur congolais Chancel Mbemba, tout en voulant lui serrer la main.
Sur quoi les deux hommes ont été séparés par plusieurs personnes et une mêlée s'est ensuite aussitôt formée dans une confusion maximale, avec empoignades multiples.
Les nerfs n'étaient pas vraiment calmés en rentrant aux vestiaires, puisque selon les images d'une caméra placée à l'entrée du couloir, on voit notamment l'attaquant marocain Youssef En-Neysri tenter de se jeter sur Mbemba, avant d'être retenu par le maillot par son gardien et un membre du corps arbitral.
En conférence de presse, Walid Regragui est revenu sur ces incidents avec une volonté de dédramatiser et d'apaisement.
"Alors ça arrive dans le football. J'ai beaucoup de respect pour Mbemba. Peut-être que c'est l'adrénaline qui l'a fait répondre comme ça. Mais il n'y a pas de souci. (...) Après, il fallait rester beaucoup plus calmes. On n'a pas donné une belle image, ni nous, ni le Congo", a dit le sélectionneur marocain.
"Sur ça, il fallait rester calme. C'est le deuxième match. Après, peut-être qu'avec la chaleur, la tension a été un peu élevée chez tout le monde. Mais ce n'est pas un exemple, et il n'y a pas de souci entre Mbemba et moi ou l'équipe. On avance, c'est passé maintenant", a-t-il assuré.
Tenu en échec (1-1) le Maroc, demi-finaliste du Mondial-2022, n'en demeure pas moins en ballottage favorable pour accéder en 8es de finale de la CAN.
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