Il s'agit là de la "première étude clinique sur un vaccin contre le virus Zika", a affirmé l'université québécoise.
Il n'existe actuellement aucun traitement contre le Zika et, jusqu'à présent, les tests de vaccin pour endiguer ce virus n'avaient été réalisés que sur des souris.
La directrice des recherches, Sylvie Trottier, et son équipe "débuteront, dans les prochains jours, une vaste étude clinique afin de tester un nouveau vaccin contre le virus Zika", a précisé le Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval (CRI) dans un communiqué.
Outre cette université, deux centres de recherches américains à Miami (Floride, sud-est) et en Pennsylvanie (est) participeront à cette étude clinique, a indiqué l'établissement canadien.
"Nous sommes la première équipe au monde à avoir franchi toutes les étapes réglementaires et à obtenir l'autorisation de l'Agence américaine des médicaments (FDA) et du ministère canadien de la Santé pour le développement de ce vaccin", a relevé Gary Kobinger, directeur du CRI.
Ce virus est lié à des malformations congénitales, comme la microcéphalie du foetus - un développement insuffisant du cerveau-, ainsi qu'au syndrome neurologique de Guillain-Barré (SGB).
Plus d'une dizaine de groupes pharmaceutiques, à l'instar du français Sanofi Pasteur et de l'indien Bharat Biotech, travaillent sur un vaccin anti-Zika, d'après l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'OMS s'attend à une propagation "explosive" de la maladie dans les Amériques, avec 3 à 4 millions de cas cette année. Au Brésil, 1,5 million de cas ont déjà été recensés.
Avec AFP