Selon un communiqué de l’UNHCR, ces personnes ont fui des violences dans l'Ouest de la Centrafrique depuis la mi-juin.
"Nous craignons qu'il y en ait davantage à l'avenir", soutient le communiqué.
L'exode a commencé le 12 juin, après des heurts entre des éleveurs et des agriculteurs près de la ville de Ngaoundaye, dans la région d'Ouham Pende, dans l'Ouest du pays.
Les réfugiés qui viennent d'arriver au Tchad et au Cameroun, deux pays qui accueillaient déjà des dizaines de milliers de réfugiés de Centrafrique, ont indiqué avoir été témoins de meurtres, de kidnappings, de pillages et d'incendies de leurs foyers. Les témoins ont aussi fait état de combattants lourdement armés.
Avant ces nouvelles arrivées, le HCR et ses partenaires portaient assistance à environ 65.000 réfugiés centrafricains dans le Sud du Tchad et à environ 260.000 au Cameroun. On compte aussi 415.000 déplacés internes en Centrafrique, un pays plongé dans un cycle de violences intercommunautaires depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé.
Le HCR a lancé un appel de fonds à la communauté internationale de 225,5 millions de dollars pour financer ses opérations dans le pays. Le HCR n'a pour l'instant reçu que 24,7 millions de dollars, soit 11% du total demandé.
Avec AFP