Cet accord a été signé en présence de la Défense Marie-Noëlle Koyara, en présence notamment des ambassadeurs de France et des Etats-Unis, et de représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Selon l’accord, en plus de la démobilisation de plusieurs milliers d'enfants soldats, les chefs de groupes armés ont accepté de cesser tout recrutement d'enfants.
L’accord a été signé par des représentants des deux principaux belligérants des violences qui ont secoué le pays en 2013 et 2014: plusieurs factions de l'ex-rébellion Séléka et les milices anti-balaka.
Selon les estimations, 6.000 à 10.000 enfants ont été intégrés dans les différents groupes armés et rébellions qui sévissent depuis des années en Centrafrique.
L’UNICEF rapporte que ce chiffre prend en compte les combattants, mais aussi ceux qui sont abusés d'une autre façon, à des fins sexuelles, des cuisiniers, des messagers.
Au moins 2.800 enfants dont 646 filles ont été libérés en 2014 et plus 500 en 2013 grace à l’intervention de l'Unicef et ses partenaires.