Quand les rebelles se sont emparés de Bangui, ils se sont livrés à une frénésie de pillages, ont assassiné des civils, et violé des femmes, a rapporté Human Rights Watch, précisant qu’un grand nombre de ces meurtres ont été commis en ville et en plein jour.
« Si la coalition Séléka veut remédier aux abus commis par le précédent gouvernement, comme elle le prétend, elle devrait immédiatement mettre fin aux exactions atroces commises par ses propres membres », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à HRW. « Le nouveau gouvernement devrait prouver son attachement à l'État de droit en ouvrant des enquêtes sur les attaques perpétrées contre des civils par les troupes de la Séléka, et poursuivre leurs auteurs en justice », a-t-il ajouté.
Human Rights Watch a précédemment révélé qu’en 2007, les forces armées fidèles au président Bozizé s'étaient livrées à des meurtres, des incendies d'habitations, des collectes illégales d'impôts, ainsi qu’au recrutement d'enfants utilisés comme soldats, entre autres violations des droits humains.
Human Rights Watch a établi qu'un grand nombre des meurtres commis par les rebelles de Séléka ont été commis à travers le pays, entre décembre 2012 et avril 2013.
Les autorités actuelles ont répondu à l’Ong que les exactions documentées avaient été commises par des membres de l’ancien régime ou par de « faux Séléka ».
« Si la coalition Séléka veut remédier aux abus commis par le précédent gouvernement, comme elle le prétend, elle devrait immédiatement mettre fin aux exactions atroces commises par ses propres membres », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à HRW. « Le nouveau gouvernement devrait prouver son attachement à l'État de droit en ouvrant des enquêtes sur les attaques perpétrées contre des civils par les troupes de la Séléka, et poursuivre leurs auteurs en justice », a-t-il ajouté.
Human Rights Watch a précédemment révélé qu’en 2007, les forces armées fidèles au président Bozizé s'étaient livrées à des meurtres, des incendies d'habitations, des collectes illégales d'impôts, ainsi qu’au recrutement d'enfants utilisés comme soldats, entre autres violations des droits humains.
Human Rights Watch a établi qu'un grand nombre des meurtres commis par les rebelles de Séléka ont été commis à travers le pays, entre décembre 2012 et avril 2013.
Les autorités actuelles ont répondu à l’Ong que les exactions documentées avaient été commises par des membres de l’ancien régime ou par de « faux Séléka ».