Joint par VOA Afrique, la Minusca affirme que sept éléments de l'ex-Seleka ont été tués, 9 blessés et au moins 20 arrêtés lors des combats qui les ont opposés mardi aux forces internationales. Des armes ont aussi été saisies
Le porte-parole de la mission onusienne en Centrafrique, Hamadoun Touré, explique que "les éléments de la MINUSCA ont essuyé de tirs et ont riposte en légitime défense."
Le ministere français de la Défense avait precisé mardi, dans un communiqué, qu'"à la demande de l’ONU, cette opération a été appuyée par les militaires français de la force Sangaris. La force française a engagé à Bria un sous-groupement tactique, plusieurs hélicoptères, ainsi que des moyens de coordination avec l’ONU, notamment dans le domaine du renseignement."
Selon Paris, "après plusieurs heures de combat, la préfecture, la sous-préfecture, le commissariat et l’ensemble des autres édifices publics ont été libérés puis fouillés par les forces internationales. Les affrontements, qui ont fait plusieurs morts parmi les miliciens du FPRC, ont cessé en fin de matinée".
Environ 2 000 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 8 500 hommes de la MINUSCA.