Cette suspension est destinée à donner le temps aux différents acteurs du football éthiopien de discuter des problèmes récurrents de sécurité dans et autour des stades du pays.
"Nous voulons nous concerter avec la police dans les différentes régions du pays pour améliorer la sécurité", a expliqué à l'AFP Juneidi Basha, le président de la Fédération éthiopienne de football qui supervise le championnat de 1ère division, l'Ethiopian Premier League et ses 16 clubs.
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La fédération veut aussi rencontrer le corps arbitral dont l'association s'est réunie mercredi et a décidé d'une grève de trois semaines.
M. Juneidi a sur ce point indiqué que la fédération était d'ores et déjà disposée à répondre à une partie de leurs revendications, notamment la prise en charge des frais d'assurance médicale et la garantie de pouvoir voyager d'une ville à l'autre en toute sécurité.
Lundi soir, lors d'un match opposant les clubs de 1ère division de Wolwelo et de Defence à Addis Abeba, l'arbitre central M. Iyasu avait été violemment pris à partie.
Les joueurs du club tigréen de Wolwelo Adigrat protestaient contre un but, selon eux injustement validé en faveur de leurs adversaires.
Sur les images tournées par la télévision publique ETV, on voit un membre de l'encadrement d'Adigrat pourchasser l'arbitre, le mettre à terre et le frapper d'au moins un coup de poing.
L'auteur de l'agression a depuis été licencié par son club.
"Son dossier est entre les mains de la commission de discipline, qui devrait prendre une décision d'ici deux à trois jours", a expliqué M. Juneidi.
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L'association des arbitres et commissaires de matches réclame des poursuites judiciaires contre l'auteur.
La saison en cours a été marquée par plusieurs actes de violences, contre des arbitres ou entre supporters. En avril, des spectateurs avaient envahi la pelouse lors d'un match de 1ère division entre les équipe de Woldiya et de Fasil, blessant deux arbitres et un entraîneur.
Avec AFP
