La relance de l’économie, l’appui au processus de désarmement et de démobilisation des groupes rebelles et l’appui au retour des déplacés étaient au centre des échanges avec les autorités centrafricaines.
Christine Lagarde s’est entretenue tour à tour avec le président centrafricain, les parlementaires, la société civile mais aussi avec les étudiants à l’Université de Bangui.
Le président Faustin Archange Touadera sollicite l’appui du FMI pour la réalisation du programme DDRR, Désarmement Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement des ex combattants et le processus de retour des déplacés à leurs domiciles.
Un appel qui a trouvé écho auprès de la patronne du FMI.
"En dépit de la coopération de la Centrafrique avec le FMI, beaucoup reste à faire. Le pays a encore du soutien pour aplanir durablement les défis auxquels il est confronté", a déclaré M. Touadera.
Christine Lagarde a promis l’appui de son institution aux autorités centrafricaines à condition que les actions entreprises profitent à la population.
"Ils nous appartient aussi ensemble de veiller à ce que ces programmes bénéficient à la population centrafricaine. C’est vraiment dans cet esprit que nous allons nous engager", a affirmé Mme Lagarde.
Au parlement, le chef de l’opposition Anicet George Dologuele a sollicité du FMI la mise en place d’un plan Marshall pour sauver l’économie centrafricaine. En réponse, Christine Lagrade a réitéré son soutien au pays, tout en appelant les députés à la vigilance.
Martin Ziguélé, président de la commission Finances du parlement s’en réjouit.
Avant de quitter Bangui pour Kampala par vol spécial, Mme Lagarde a participé à un débat avec des étudiants à l’Université. Elle a déjeuné avec les femmes membres de la société civile et a fait un don à une Fondation de prise en charge des enfants de la rue, la Fondation Voix du Cœur.
Freeman Sipila, à Bangui
