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Cinq organisations de la société civile et de lutte pour les droits de l'homme radiées par les autorités burundaises


Les députés burundais viennent d'approuver la demande de sortie de la CPI, à Bujumbura, Burundi, le 12 octobre 2016. (VOA/Christophe Nkurunziza)
Les députés burundais viennent d'approuver la demande de sortie de la CPI, à Bujumbura, Burundi, le 12 octobre 2016. (VOA/Christophe Nkurunziza)

Cinq organisations de la société civile burundaises ont été définitivement radiées par le ministère de l’Intérieur. Ce dernier indique que ces organisations ont continué à travailler en clandestinité et ont terni l’image du Burundi. Pour ces organisations, la mesure les pousse à doubler d’efforts et à travailler considérant cette radiation est un non-événement.

Cinq grandes organisations de la société civile et de lutte pour les droits de l'homme - FORSC, FOCODE, ACAT, APRODH , RCP - viennent d’être radiées par les autorités burundaises.

Reportage de Christophe Nkurunziza, correspondant à Bujumbura pour VOA Afrique
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Par une ordonnance ministérielle, le ministre de l’intérieur Pascal Barandagiye à signé la semaine dernière la radiation de cinq organisations de la société civile burundaise.

Ces organisations de la société civile visées par cette ordonnance ministérielle sont le forum pour le renforcement de la société civile Forsc en sigle, l’association pour la promotion des droits humains et des prisonniers APRODH, le forum pour la conscience et le développement FOCODE, Association contre la torture Acat et le RCP, réseau des burundais probres.

Le porte-parole du ministère de l’intérieur qui a commenté dimanche cette ordonnance a indiqué que ces organisations ont continue à travailler dans la cladestinite et noircissent l’image du Burundi, ce qui est contraire à la loi.

Therence Ntahiraja a appellé les responsables administratifs et ceux charges des mesures de sécurité a prendre des mesures adéquates qui s’imposent. Vital Nshimirimana, président du forum pour le renforcement de la société civile, cette annonce est un non-événement car le gouvernement de facto du Burundi n’a plus les compétences de suspendre ces organisations.

Pour Therence Nshimirimana, cette ordonnance démontre une rancune que le gouvernement a envers les associations de la société civile qui ont pris le devant pour dénoncer et rejeter la violation de la Constitution et les accords d'Arusha.

Le ministre qui a signé cet ordonnance provient d’un gouvernement que les associations ne reconnaissent pas. Pour le président du Forsc, ils vont continuer à enquêter sur les violations des droits des Burundais et de plaider pour la population.

Christophe Nkurunziza, à Bujumbura

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