"Les décisions des Israéliens sur une extension de leur souveraineté sur ces territoires sont des décisions qui reviennent aux Israéliens", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Washington, alors que les projets d'annexion du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rencontrent une opposition grandissante à l'ONU.
Le chef du gouvernement israélien peut annoncer à partir du 1er juillet sa stratégie pour traduire dans les faits le plan de Donald Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l'annexion par l'Etat hébreu de la vallée du Jourdain et de la centaine de colonies juives en Cisjordanie, en plus de la création d'un Etat palestinien sur un territoire réduit et sans Jérusalem-Est pour capitale.
Mais le plan Trump prévoyait que cette annexion se fasse à l'issue de discussions avec les Palestiniens, et le soutien de Washington à une mesure unilatérale n'était donc pas assuré à 100%.
"Je crois que le Premier ministre a fait sien notre objectif, c'est-à-dire que notre vision pour la paix au Moyen-Orient soit couronnée de succès", a expliqué Mike Pompeo, reprochant aux Palestiniens "d'avoir refusé de participer" à des pourparlers.
"Nous parlons à tous les pays de la région pour voir comment gérer ce processus" et "les Etats du Golfe ont tous dit qu'ils espéraient que l'on puisse mettre ça en place", a-t-il ajouté. "Je garde bon espoir que nous puissions commencer à faire de vrais progrès dans les prochaines semaines."
L'ONU et la Ligue arabe ont demandé d'une seule et même voix mercredi à Israël d'abandonner ses plans d'annexion en Cisjordanie qui pourraient "mettre fin aux efforts internationaux en faveur de la création d'un Etat palestinien viable".