La phase d'argumentation du procès du fils de l'ancien président angolais José Eduardo dos Santos s'est terminée jeudi.
José Filomeno "Zenu" dos Santos, 42 ans, est poursuivi pour divers crimes présumés avec trois co-accusés.
Il s’agit, entre autres malversations présumées, de fraude, escroquerie, trafic d'influence et blanchiment d'argent. Des crimes présumés qui remonteraient au temps où il dirigeait le Fonds souverain de l'Angola.
Le procureur général adjoint de la République a estimé que le recouvrement des fonds prétendument détournés n'annule pas l'illégalité de la conduite présumée des accusés, car il y a eu consommation des crimes.
Les accusés maintiennent leur innocence.
Pour la défense, l’accusation n’a pas fourni de preuves probantes des crimes qui sont reprochés aux accusés.
Le juge João Pitra, qui préside le collectif chargé de l’affaire dite des "500 millions" à la Cour suprême d'Angola, n'a pas fixé une date pour le verdict.
Outre Zenu dos Santos, les autres accusés sont l'ancien gouverneur de la Banque nationale d’Angola Valter Filipe, l’ex-directeur du département de gestion des réserves de l'institution António Bule Manuel, et l'homme d'affaires Jorge Gaudens Sebastião.
Selon la loi en Angola, tout prévenu est présumé non coupable jusqu’à preuve du contraire devant un tribunal.