L'annee derniere deja, pour son album précédent opus, le groupe avait pratique le windowing: dans une optique de maximisisation des ventes à la sortie de l'album, il avait attendu quatre mois pour que soit écoutable sur les plateformes de streaming.
Le streaming, qui met à la disposition des utilisateurs de la musique à la demande, de manière illimitée, en ligne mais sans téléchargement, s'est considérablement développé au cours de ces dernières années.
Mais Spotify, qui revendique 75 millions d'utilisateurs à travers le monde, a dû faire face à des critiques émises par les grands noms de l'industrie musicale, puisque l'entreprise suédoise offre de la musique à ses clients gratuitement.
Coldplay a cependant mis son album sur des sites de streaming payants, comme Apple Music ou Tidal, le service développé par le magnat du rap Jay Z, sur lequel les quatre musiciens britanniques proposent leur musique en exclusivité.
La plupart des grands artistes ont, bon gré mal gré, rendu leur travail disponible sur des sites de streaming, qui ont signé des contrats avec les grandes maisons de disque.
La principale résistante à cette pratique est la chanteuse britannique Adele, qui a refusé de diffuser en streaming son dernier album à succès, "25".
Cet album s'est révélé être l'un des plus gros succès commerciaux de ces dernières décennies, avalisant ainsi la théorie du label de la chanteuse selon laquelle un album aussi attendu peut toujours vendre via des canaux traditionnels.
La pop-star Taylor Swift a retiré l'année dernière sa discographie de Spotify, accusant l'entreprise d'offrir des compensations dérisoires aux artistes. Spotify a rejeté ces accusations en expliquant avoir payé plus de 3 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) les différents auteurs.
Taylor Swift avait par la suite accepté de diffuser ses morceaux en streaming sur le site d'Apple Music, après que le géant mondial a accepté d'améliorer les indemnités accordées aux artistes.
Avec AFP