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Après le Brexit, l'Alliance du Pacifique veut plus d'intégration


Michelle Bachelet, presidente du Chili lors d'une rencontre de l'Alliance Pacifique, 2 juillet 2015.
Michelle Bachelet, presidente du Chili lors d'une rencontre de l'Alliance Pacifique, 2 juillet 2015.

L'Alliance du Pacifique, qui regroupe Chili, Colombie, Pérou et Mexique, a ouvert vendredi son sommet à Puerto Varas (Chili) avec l'ambition de resserrer ses liens face aux "fantômes de la désintégration" surgis avec la victoire du Brexit au référendum britannique.

"Malgré certains fantômes de la désintégration suscités par le dénommé Brexit, le monde tend à s'organiser en grands blocs", a affirmé la présidente chilienne Michelle Bachelet dans son discours inaugural, face à ses homologues colombien Juan Manuel Santos, péruvien Ollanta Humala et mexicain Enrique Peña Nieto.

Créée il y a cinq ans, l'Alliance du Pacifique représente actuellement 52% des échanges commerciaux et 36% du PIB de l'Amérique latine. Si l'on considère leur production totale, les quatre nations constitueraient la sixième économie du monde.

Son but est d'avancer progressivement vers la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes entre ces pays.

Son sommet a été précédé d'une rencontre jeudi d'une centaine d'hommes d'affaires de la région, à laquelle a assisté le nouveau président argentin de centre droit, Mauricio Macri, marquant ainsi un virage dans la politique extérieure du pays.

Parmi les pistes envisagées par l'Alliance pour se renforcer figure une éventuelle union avec le Mercosur (marché commun sud-américain) qui regroupe l'Uruguay, le Paraguay, l'Argentine, le Venezuela et le Brésil.

Elle étudie aussi un rapprochement avec l'Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean), qui regroupe dix pays.

Un de ses projets est également de créer un fonds pour contribuer au développement de projets d'investissement en infrastructures dans la région, un secteur qui doit encore s'améliorer pour renforcer le commerce intra-régional.

"Je crois que nous pouvons y arriver très rapidement", a estimé le président colombien.

Avec AFP

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