L'ex-président colombien et actuel sénateur Alvaro Uribe, encore très influent dans son pays, a annoncé mardi sur Twitter que la justice avait ordonné son arrestation dans une affaire de manipulation de témoins contre un opposant.
"La privation de ma liberté me cause une profonde tristesse pour mon épouse, pour ma famille et pour les Colombiens qui croient encore que j'ai fait quelque chose de bien pour la patrie", a twitté l'ancien chef de l'Etat (2002-2010), un représentant de la droite dure.
Selon le journal El Espectador, c'est la première fois dans l'histoire de la Colombie qu'une telle mesure est imposée à un ancien chef d'État.