Un juge de Moroni a assorti cette peine d'un an d'emprisonnement avec sursis en cas de récidive, a-t-on appris dans l'entourage des trois dirigeants.
Moustoipha Said Cheihk, Mohamed Wadaane et Ibrahim Abdourazak, alias Razida, ont été interpellés le 22 juin par l'armée devant la grande mosquée de la capitale comorienne lors d'une réunion dénonçant la "dérive autoritaire" du chef de l'Etat.
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Pendant plusieurs semaines, des affrontements y ont opposé manifestants et forces de l'ordre après la prière du vendredi.
L'opposition dénonce la décision du président Azali d'organiser le 29 juillet un référendum qui lui permettrait de briguer un deuxième mandat consécutif à la tête de l'archipel.
Elle la juge "dangereuse" et "contraire à la Constitution".
Ces dernières semaines, le chef de l'Etat a suspendu la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, placé en résidence surveillée son prédécesseur et rival, Ahmed Abdallah Sambi, et interdit des manifestations.
Le président Azali a été élu en 2016 pour un mandat de cinq ans non renouvelable, selon la règle constitutionnelle de la présidence tournante entre les trois îles de l'archipel.
Avec AFP