Cette méthode, élaborée avec l'aide de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), va être testée et évaluée prochainement à l'aéroport de Maputo (Mozambique), avant d'être progressivement étendue à d'autres aéroports en 2017. Les détails de cette nouvelle procédure restent confidentiels pour ne pas que les trafiquants en soient informés, a dit un porte-parole de l'IATA.
"Le trafic illégal d'animaux sauvages est un problème que l'industrie aérienne prend très au sérieux", a déclaré Alexandre de Juniac, directeur général de l'IATA, dont le siège est à Genève.
"Notre but commun est de préserver l'héritage précieux des animaux sauvages pour que les générations futures puissent en profiter", a-t-il ajouté.
"Tous les acteurs du secteur du transport aérien peuvent être les yeux et les oreilles" des défenseurs des animaux sauvages, a déclaré Kunio Mikuriya, secrétaire général de l'OMD, en ajoutant qu'ils pourront "identifier les points faibles dans les procédures et les pratiques, souvent exploitées par les trafiquants, de même que les moyens de les renforcer".
Le lancement de cette méthode a été annoncée alors que se tient en ce moment à Hanoï une conférence internationale sur la protection des espèces menacées à laquelle participe le prince William et dont l'action est soutenue par l'IATA.
Le trafic d'animaux sauvages est un marché évalué à plus de 18 milliards d'euros par an.
Avec plus de 40 pays représentés, la Conférence internationale sur la faune sauvage de Hanoï est le troisième volet d'un cycle lancé en 2014 en Grande-Bretagne puis au Botswana.
Avec AFP