Le verdict de la cour de Cassation, qui est final, a confirmé une peine de prison à vie (25 ans en Egypte) prononcée en 2016 contre M. Morsi pour avoir dirigé une "organisation illégale", a déclaré à l'AFP son avocat Abdel Moneim Abdel Maqsud.
Les autorités égyptiennes ont classé "groupe terroriste" la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi.
Dans le cadre de la même affaire, concernant des documents secrets livrés au Qatar, la cour de Cassation a en revanche annulé la peine de 15 ans de prison dont le président déchu avait écopé pour subtilisation de documents d'Etat.
Doha, allié de M. Morsi, avait dénoncé sa destitution.
Le verdict de la cour intervient alors que Le Caire a rompu début juin, à l'instar de l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et de Bahreïn, ses relations diplomatiques avec le Qatar qu'ils accusent de soutenir des groupes extrémistes.
Doha nie ces allégations.
L'ancien président islamiste et ses partisans ont été la cible d'une répression sanglante après sa destitution en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah Al-Sissi, devenu président et qui dirige aujourd'hui le pays d'une main de fer.
Des centaines de partisans de M. Morsi, premier président démocratiquement élu d'Egypte, ont été tués dans des manifestations et des milliers d'autres ont été arrêtés.
Avec AFP