La Chine, voisine de l’Afghanistan, a “fermement condamné” vendredi 27 août l’attentat commis hier à l’aéroport de Kaboul, Pékin se disant “sous le choc” après un bain de sang revendiqué par le groupe jihadiste État islamique.
Pour Pekin, cet attentat “montre que la situation sécuritaire en Afghanistan demeure complexe et grave”, appelant “les parties concernées à prendre des mesures […] pour garantir la sécurité du peuple afghan et des citoyens étrangers”.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé vendredi que “les prédictions pessimistes estimant que des groupes terroristes, avant tout l'EI, vont sûrement profiter du chaos en Afghanistan, se confirment”. "Le danger est grand pour tout le monde. Et cela reste notre plus grand motif de préoccupation", a-t-il souligné.
La chancelière allemande, Angela Merkel dénonce un attentat “absolument ignoble”. Elle soutient que ces “ événements montrent que le risque est immense et qu’il s’agit d’une situation très, très tendue pour faire sortir les gens du pays”.
Dans un communiqué, le président français, Emmanuel Macron, a exprimé “ses condoléances aux familles des victimes américaines et afghanes, adresse son soutien aux blessés, et salue l'héroïsme de celles et ceux qui sont sur le terrain pour mener à bien les opérations d’évacuation", avant de promettre que "la France les mènera à leur terme et maintiendra dans la durée l'action humanitaire et de protection des Afghans menacés”.
Les Nations Unies ont souligné la nécessité pour es auteurs, organisateurs, financiers et parrains de ces actes terroristes criminels, de rendre des comptes et de les traduire en justice”.
L'ONU demande à "tous les Etats" de "coopérer en la matière, "réitérant l'importance de combattre le terrorisme en Afghanistan pour s'assurer que le (pays) ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer un pays”. L'instance onusienne a appelé "toutes les parties concernées à respecter et faciliter l'évacuation en toute sécurité des civils".