"Je suis optimiste, nous allons réussir, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris, au lendemain des discours de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement en faveur d'un accord ambitieux pour limiter le réchauffement inédit de la planète.
Lutter contre le réchauffement est désormais "un impératif économique et de sécurité auquel nous devons nous attaquer maintenant", a-t-il affirmé, car au ryhtme actuel "nous aurons rapidement à consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires (...) pour s'adapter aux conséquences d'une planète qui change".
Le président américain a plaidé pour donner "un prix au carbone", l'un des principaux leviers pour favoriser les énergies renouvelables et amener les entreprises à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. "Si vous lui donnez un prix (au carbone), alors tout le marché répondra" à ce signal, a-t-il déclaré.
A Paris, "nous cherchons un accord qui garantisse que les pays en voie de développement ont les ressources nécessaires pour éviter un développement sale (...) et que les nations les plus vulnérables face au changement climatique ont les ressources pour s'adapter", a-t-il expliqué.
Avec AFP