"L'accusée est coupable d'abus de pouvoir", a déclaré le juge Kim Se-yoon, en affirmant notamment que l'ex-présidente avait contraint des entreprises sud-coréennes à verser 77,4 milliards de wons (59 millions d'euros) à deux fondations contrôlées par sa confidente de l'ombre et "amie de 40 ans", Choi Soon-sil.
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Première femme élue présidente en Corée du Sud, Mme Park a été destituée et arrêtée en mars 2017 pour toute une série de soupçons de corruption et d'abus de pouvoir qui ont de nouveau illustré les liens malsains entre le pouvoir politique et les grands conglomérats.
La chute de la présidente conservatrice, consécutive à des manifestations monstres dans tout le pays, a permis l'alternance et l'élection de Moon Jae-in (centre-gauche), qui a contribué au spectaculaire rapprochement actuellement en cours entre les deux Corées.
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Le parquet avait requis 30 années de détention contre Mme Park, 66 ans, qui a largement boycotté les audiences lors des dix mois de son procès, accusant le tribunal de partialité.
Mme Park est le troisième ex-chef de l'Etat sud-coréen à être condamné après la fin de son mandat.
Avec AFP