"Nous allons distribuer les tests aux régions (il y a 20 régions en Italie, ndlr) en fonction de (la taille de) la population" et d'autres critères établis notamment par l'Institut national des statistiques (Istat), a déclaré devant la presse M. Arcuri qui est chargé de la gestion de la crise liée au nouveau coronavirus.
Cette pandémie a déjà fait 26.384 morts en Italie sur un total de 195.351 cas, selon le bilan présenté samedi par la protection civile qui a relevé la poursuite de la baisse du nombre des malades, 105.847, soit 680 de moins en 24 heures.
M. Arcuri a précisé qu'il n'existait aucun test fiable à 100%, ajoutant que la société dont les tests sérologiques ont été sélectionnés les offrira et que la précision de leurs résultats dépasse les 95%.
La Lombardie, la région d'Italie la plus touchée avec plus de la moitié - environ 13.100 - des morts enregistrées dans la péninsule, a déjà commencé cette semaine ces tests sérologiques.
Ceux-ci permettent de trouver les anticorps dans la population et peuvent éventuellement indiquer si une personne est immunisée contre une nouvelle infection, même si cela ne reste qu'une hypothèse à l'heure actuelle.
M. Arcuri a en outre annoncé que le gouvernement italien allait rapidement fixer "un prix maximum" pour les masques de protection que la population sera amenée à utiliser au fur et à mesure du déconfinement qui devrait débuter le 4 mai.
Il a assuré qu'ils étaient en cours de distribution à l'administration publique, aux forces de l'ordre, à ceux travaillant dans les transports en commun ou dans les maisons de retraite, après avoir été livrés en priorité aux établissements hospitaliers.
M. Arcuri s'est également félicité des résultats du confinement imposé aux Italiens depuis le 9 mars, assurant qu'il y avait désormais deux fois plus de respirateurs artificiels dans les hôpitaux italiens que de malades dans les départements de soins intensifs.