"Ces quatre mesures injectent 55 milliards de réaux dans le système financier brésilien", a annoncé le président de la BNDES, Gustavo Montezano, lors d'un échange avec la presse par visioconférence au côté du chef de l'Etat Jair Bolsonaro.
Cette somme doit servir à financer durant six mois la suspension des paiements des intérêts et des crédits directs et indirects des entreprises brésiliennes à la BNDES, et à augmenter son offre de prêts aux petites et moyennes entreprises (PME).
"La vie d'abord certes, mais ne pas perdre son travail est également très important", a déclaré le président Bolsonaro.
Le Brésil, qui compte 210 millions d'habitants, est le pays le plus touché en Amérique latine, enregistrant 1.546 cas de contamination dont 25 décès.
Pour éviter d'importer encore plus de cas, il avait fermé jeudi les frontières avec tous ses voisins, à l'exception de l'Uruguay. Cette exception ne tient plus, les gouvernements de Brasilia et de Montevideo étant convenus dimanche de fermer cette frontière.
"Nous nous sommes mis d'accord" sur des décrets semblables, a déclaré dans un communiqué le ministre uruguayen des affaires étrangères, Ernesto Talvi. Les travailleurs frontaliers et des personnes assurant le transport de marchandises peuvent franchir cette frontière.
Le gouvernement brésilien avait annoncé le 16 mars un plan de 147,3 milliards de réaux pour soutenir l'économie du pays face à la pandémie.
Cette somme doit servir, au cours des trois prochains mois, à soutenir les PME et les familles à bas revenus ainsi que les retraités, a indiqué le ministre de l'économie Paulo Guedes lors d'une conférence de presse à Brasilia.