Les patrons de PME pourront ainsi emprunter à taux bas (3,75%, contre environ 20% habituellement) pour financer deux mois de salaire de leurs employés. En contrepartie, l'employeur s'engage à ne pas licencier durant cette période.
"Notre préoccupation, c'est de préserver les emplois. Nous avons deux vagues, la première, celle du coronavirus et la deuxième, son impact économique. Nous mettons tout en oeuvre pour diminuer au maximum la hauteur de ces vagues", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence aux côtés du président de la Banque centrale.
Jeudi soir, la Chambre des députés a approuvé un projet de loi prévoyant une allocation de 600 réaux aux chômeurs et aux personnes qui travaillent dans l'économie informelle, notamment les vendeurs ambulants.
Le président brésilien accuse les gouverneurs de certains États de mettre en place une politique de "la terre brûlée" qui risque, selon lui, de ruiner le Brésil et de provoquer un "chaos social", y compris des "pillages dans les supermarchés".
Jeudi, le président Bolsonaro et son fils aîné Flavio, sénateur, ont partagé sur les réseaux sociaux une campagne intitulée "le Brésil ne peut pas se mettre à l'arrêt".