Les faits leur reprochés remontent en mars 2011, avant la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Le commandant Gnahoua Dablet et sept autres militaires, ont été inculpés pour le meurtre de 7 opposantes à Laurent Gbagbo lors de la crise post-électorale de 2010-2011.
La commune d’Abobo où les 7 opposantes ont été tuées, est une zone à forte densité qui a voté en 2010 en faveur du président Alassane Ouattara actuellement au pouvoir.
Sa population a manifesté contre le refus de l'ancien président Gbagbo de reconnaître la victoire de son adversaire Alassane Ouattara à la présidentielle de 2010, qui a occasionné de nombreuses violences avec deux semaines de guerre.
Ce procès allonge la liste des procès pour les troubles durant lesquels 3.000 personnes ont été tuées au cours de la crise post-électorale entre 2010 et 2011.
Simone Gbagbo, l’ex-première dame ivoirienne, a été condamnée mardi à 20 ans de prison dans un procès qui a impliqué 82 autres accusés pour atteintes à la sureté de l’état.
Le tribunal militaire a démarré une session jeudi à Abidjan. Le premier procès, qui concernait 14 soldats de la garde rapprochée de M. Gbagbo accusés de "violation de consignes" durant la crise postélectorale, s'est ouvert mais a été aussitôt renvoyé à mardi pour des "irrégularités" de procédure.
Plus de trente soldats seront au total jugés pour des crimes et délits présumés commis durant la crise de 2010-2011, qui fit plus de 3.000 morts en cinq mois, selon le parquet militaire.
(L’information traitée dans cet article a été fournie par l’AFP).