Le parti du président ivoirien Alassane Ouattara a devancé son principal allié aux élections locales du 21 avril boycottées par l'opposition et qui ont été suivies d'incidents faisant plusieurs blessés, a annoncé vendredi la commission électorale.
Aux municipales, le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a obtenu 65 mairies, soit 33,51% des 194 mairies attribuées, a annoncé le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, dans une déclaration.
Son principal allié au gouvernement mais rival dans la plupart des circonscriptions à ces élections locales, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, en a conquis 49 (25,26%), selon les résultats globaux.
Grande surprise du scrutin, les candidats indépendants arrivent toutefois en tête avec 72 mairies (37,11%). Mais il s'agit très souvent de candidats issus des deux grands partis et non retenus par les états-majors.
Le taux de participation a atteint 36,44% aux municipales (contre 39,40% aux dernières municipales en 2001) et 44,03% à ces premières régionales (contre 28,01% aux élections départementales de 2002), a indiqué le président de la CEI.
M. Bakayoko a salué l'"intérêt certain" des électeurs pour "ces consultations de développement local". Les observateurs avaient pourtant pointé une participation médiocre et la commission elle-même avait dans un premier temps tablé sur un taux de l'ordre de 30%.
Aux municipales, le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a obtenu 65 mairies, soit 33,51% des 194 mairies attribuées, a annoncé le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, dans une déclaration.
Son principal allié au gouvernement mais rival dans la plupart des circonscriptions à ces élections locales, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ex-chef d'Etat Henri Konan Bédié, en a conquis 49 (25,26%), selon les résultats globaux.
Grande surprise du scrutin, les candidats indépendants arrivent toutefois en tête avec 72 mairies (37,11%). Mais il s'agit très souvent de candidats issus des deux grands partis et non retenus par les états-majors.
Le taux de participation a atteint 36,44% aux municipales (contre 39,40% aux dernières municipales en 2001) et 44,03% à ces premières régionales (contre 28,01% aux élections départementales de 2002), a indiqué le président de la CEI.
M. Bakayoko a salué l'"intérêt certain" des électeurs pour "ces consultations de développement local". Les observateurs avaient pourtant pointé une participation médiocre et la commission elle-même avait dans un premier temps tablé sur un taux de l'ordre de 30%.