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Crash d’EgyptAir : une double tragédie pour la famille du Tchadien Mahamat Séitchi


Le saint-cyrien tchadien Mahamat seitchi, une des victimes du crash d'EgyptAir
Le saint-cyrien tchadien Mahamat seitchi, une des victimes du crash d'EgyptAir

Il regagnait N’Djaména pour assister au sacrifice du 40e jour en mémoire de sa mère, décédée récemment, cérémonie était prévue à Bol, sur les rives du Lac Tchad, le 19 mai.

Parmi les 66 personnes à bord de l’avion d’EgyptAir qui s’est abîmé jeudi, 19 mai, en Méditerranée figurait un jeune Tchadien de 32 ans, Mahamat Séitchi, élève-officier à l’académie militaire de Saint-Cyr, en France.

Dans une interview accordée à VOA Afrique, un oncle du défunt, le journaliste Abba Ali Kaya, a expliqué la détresse de la famille face à cette tragique perte. M. Kaya avait appris par un ami la mort d’un saint-cyrien tchadien du nom de Mahamat Séitchi dans le crash de l’avion d’EgyptAir, mais il n’avait pas vraiment prêté attention à cette information. C’est une fois arrivé chez lui qu’il a reçu un appel de son frère aîné, le père du défunt, lui confirmant la triste nouvelle.

Abba Ali Kaya joint par Timothée Donangmaye
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Orphelin de père et de mère, Mahamat Séitchi regagnait N’Djaména pour assister au sacrifice du 40e jour en mémoire de sa mère, décédée récemment, a expliqué Abba Ali Kaya, en précisant que la cérémonie était prévue à Bol, sur les rives du Lac Tchad, le 19 mai.

Permissionaire, l’élève-officier avait hâte de retrouver sa famille. « Il avait pris le chemin le plus court pour lui en faisant Paris-Le Caire-N’Djaména, et de N’Djaména, il a partir au sacrifice du décès de sa maman, mais le destin a décidé autrement », a dit Abba Ali Kaya.

Selon le confrère tchadien, Mahamat Séitchi laisse le souvenir d’un jeune homme sérieux et « très brillant. » Après des études primaires et secondaires à Bol et N’Djaména, il s’était inscrit à l’université de N’Gaoundéré au Cameroun, où il avait obtenu une licence en comptabilité. Reçu au concours d’admission à Saint-Cyr, il en était à sa troisième année, a révélé son oncle. C’était « quelqu’un de très correct, très assidu », se souvient Abba Ali Kaya, ajoutant : « il est parti rejoindre son père et sa maman. »

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