"Le jour où nous pourrions être contraints de faire la queue pour être ravitaillés en eau devrait être repoussé à la mi-mai, à cause d'une baisse de la consommation d'eau pour l'agriculture", s'est réjoui le maire adjoint du Cap (sud-ouest), Ian Neilson.
"Mais les Captoniens doivent continuer à réduire leur consommation si l'on veut éviter le +Jour zéro+", s'est empressé d'ajouter M. Neilson dans un communiqué.
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"Il n'y a pas eu de réduction significative de l'usage urbain, tous les Captoniens doivent continuer à ne pas utiliser plus de 50 litres" par jour et par personne, a-t-il insisté.
La date du "Jour zéro" varie plusieurs fois par semaine en fonction des efforts réalisés par les 4 millions d'habitants de la deuxième ville d'Afrique du Sud, très prisée des touristes.
Il avait été fixé la semaine dernière au 16 avril.
La consommation quotidienne d'eau potable de l'agglomération du Cap a été drastiquement réduite ces dernières semaines, mais elle dépasse encore largement la barre des 450 millions de litres par litre qui éviterait l'épuisement de ses réserves. La semaine dernière, elle atteignait encore 547 millions de litres.
Si le "Jour zéro" se produit, les habitants du Cap devront se ravitailler à 200 points de collecte d'eau, où ils recevront un maximum de 25 litres par jour et par personne.
Toute l'Afrique australe a subi ces dernières années une forte sécheresse, aggravée par le phénomène météorologique cyclique El Niño. Les pluies des derniers mois ont permis à l'essentiel de la région de refaire ses précieuses réserves d'eau.
La région du Cap a toutefois fait exception, elle qui reçoit l'essentiel de ses précipitations de mai à août.
Avec AFP