Geoffrey Kipsang Kamworor, également champion du monde de semi-marathon en 2014 et 2016, et Agnes Jebet Tirop défendent leurs couronnes des Mondiaux 2015 disputés en Chine.
L'Ouganda, à domicile, et le Bahreïn, fort de ses transfuges d'Afrique de l'Est, sont également ambitieux.
La Vieille Europe, qui s'est réfugiée face à l'écrasante suprématie africaine dans ses championnats continentaux, disputés en décembre, se contentera de miettes.
La France a seulement trois représentants. "Les raisons sanitaires ne sont pas négligeables, avec des risques de fièvre jaune (vaccination obligatoire, NDLR) et de paludisme. Le contexte sur place est aussi difficile, avec l'altitude (1200 m) et la chaleur, les courses ayant lieu l'après-midi", a indiqué Jean-François Pontier, le coach des Français.
Même si une soixantaine de nations sont inscrites, les Mondiaux de cross, bisannuels depuis 2011, doivent se renouveler pour conserver leur attractivité.
Dans la capitale ougandaise, sur un anneau en herbe de deux kilomètres entrecoupé de deux bosses, la manifestation inaugure un nouveau format: le relais mixte composé de deux femmes et deux hommes, chacun couvrant un tour, qui fait la part belle aux coureurs de 1500 m.
Ainsi le Kényan Asbel Kiprop et l'Ethiopienne Genzebe Dibaba, les cracks de la distance, sont bien présents. De quoi ravir le président de la Fédération internationale (IAAF), le Britannique Sebastian Coe, double champion olympique du 1500 m (1980/1984) et fervent défenseur du cross.
La Kényane Faith Kipyegon, championne olympique du 1500 m à Rio, et son ex-compatriote Ruth Jebet, qui défend désormais les couleurs du Bahreïn, sacrée sur 3000 m steeple au Brésil, attestent que piste et course champêtre sont complémentaires.
Avec AFP