La caravane de la 33e édition du tour cycliste international du Faso s’est ébranlée vendredi à partir de Banfora et sillonnera le pays à travers 10 étapes. Après la parenthèse du coronavirus qui a empêché le déroulement de l’édition de 2020, le Burkina est donc heureux d’accueillir les amoureux du cyclisme.
C’est d’ailleurs toute la joie du ministre en charge des Sports, Dominique Nana: "le défi est lancé, le défi est relevé, il reste maintenant 10 étapes et espérons que les fruits tiendront les promesses des fleurs". "En tout cas, c’est avec émotion que nous avons pu faire la présentation des équipes, on espère que la suite sera aussi merveilleuse", a-t-il souhaité.
Parmi la quinzaine de formations, celle du Burkina sera présente avec trois formations de six coureurs chacune.
Pour le capitaine des Etalons, Mathias Sorgho, il y a de quoi espérer pour le maillot jaune. "Je peux dire que dans l’ensemble, la préparation s’est bien déroulée et le niveau doit être au top pour affronter la compétition. On peut dire que nous sommes aptes à 80-90% pour affronter le tour. Je réserve les 10% car ce sont les premières étapes qui vont les déterminer", a indiqué le maillot jaune du Tour du Faso 2018.
Le coureur le plus en vue dans la team Etalons est sans conteste Paul Daumont. Il porte sur ses épaules l’espoir de tout un peuple.
"L’ambition pour le Burkina est de remporter le maillot jaune à l’issue des 10 étapes. On va travailler pour ça", a promis l’espoir du Burkina.
Au sein de l’organisation, outre le volet sécuritaire qui est un élément primordial dans la réussite de l’évènement, il y a l’aspect technique dont la responsabilité incombe à Issouf Sawadogo.
Lui et ses hommes travaillent d’arrache-pied depuis des semaines. "Au niveau de la commission technique, nous sommes prêts", a-t-il affirmé, serein.
La 33e édition du tour réunit 15 équipes dont plusieurs de pays hors d'Afrique de l'Ouest comme l’Allemagne, la Suisse, la Hollande, l’Afrique du Sud.