"Il n'est dans l'intérêt de personne d'alimenter la menace d'une instabilité politique croissante - nous avons vu la violence que de telles provocations ont entraîné en 2011", a déclaré Michelle Bachelet, citée dans un communiqué.
Mme Bachelet demande aussi à toutes les parties de "modérer la rhétorique haineuse et à s'efforcer de trouver des solutions communes, dans le plein respect de l'Etat de droit et des droits de l'Homme, par le biais d'un dialogue inclusif et constructif".
Selon les chiffres de l'ONU, plus de 6.000 Ivoiriens ont déjà fui dans les pays voisins.
Mme Bachelet a aussi "exprimé de sérieuses préoccupations concernant l'arrestation de plusieurs responsables de l'opposition - dont au moins huit seraient toujours en détention - et le déploiement des forces de sécurité au domicile d'autres personnes".
Le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire a validé lundi la réélection du président Alassane Ouattra à un troisième mandat controversé sur un score écrasant de 94,27% des voix, dernière étape avant son investiture en décembre.
Ne reconnaissant pas les résultats, l'opposition qui avait boycotté le scrutin du 31 octobre et créé un "Conseil national de transition", a tenté de mobiliser ses troupes lundi et des heurts ont lieu à Abidjan ainsi que dans plusieurs villes du pays.