"La vaccination commence mercredi. Les équipes sont sur le terrain pour identifier les contacts autour des cas confirmés et les contacts des contacts", a déclaré à l'AFP le Dr Bathe Ndjokolo, directeur général de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé.
"Le stock des vaccins disponibles à Kinshasa au dépôt central est de 3.220 doses", selon le ministère de la Santé.
Le vaccin sera aussi administré aux membres du personnel médical en première ligne dans la lutte contre l'épidémie, a-t-il indiqué.
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Le 1er août, le ministre de la Santé a annoncé qu'une nouvelle épidémie touchait Mangina, une bourgade située à 30 km de la ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Une semaine avant, le même ministre avait annoncé la fin d'une précédente épidémie à l'autre extrémité du pays, dans le nord-ouest, qui a tué 33 personnes.
Aucun nouveau cas n'a été enregistré depuis samedi. A cette date, le ministère avait fait état de 43 cas dont 13 confirmés, et de 33 décès, dont trois parmi les cas confirmés.
La nouvelle épidémie est signalé dans le Nord-Kivu, l'une des provinces les plus peuplées de la RDC avec huit millions d'habitants, frontalière de l'Ouganda et du Rwanda.
Des cas probables ont également été enregistrés dans la province voisine de l'Ituri.
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Le Nord-Kivu, comme toute la façade orientale de la RDC, est infesté par des groupes armés étrangers et locaux accusés par les autorités et la Mission des Nations unies (Monusco) d'être auteurs de graves crimes contre des civils.
Le ministère de la Santé a identifié deux défis: "une réponse dans une zone à haute insécurité avec présence des mouvements rebelles" et "le dispositif de surveillance des points d’entrée compte tenu des mouvements importants des populations vers les provinces voisines" de l'Ituri, de la Tshopo, du Maniema et du Sud-Kivu.
Avec AFP