"Le Dakar a sillonné l'Afrique très longtemps, du nord au sud, d'est en ouest", expose le Français. "Le retour en Afrique, ce n'est aujourd'hui malheureusement pas envisageable, parce qu'il y a des conditions géopolitiques extrêmement complexes, avec du terrorisme, des conflits larvés voire clairement ouverts, comme au Mali, au Niger, ou au Tchad."
"Ce sont des régions qui sont soumises à une tension sur la sécurité extrêmement forte. Avant d'imaginer le retour de notre événement dans ces régions-là, ce ne sera pas d'ici demain. Il va se passer un peu de temps", a-t-il poursuivi.
Ayant relié Paris à la capitale du Sénégal pour la première fois en 1978, le célèbre rallye-raid a parcouru le continent africain jusqu'en 2008 - édition annulée la veille du départ en raison de craintes liées à la sécurité en Mauritanie.
Depuis 2009, le Dakar parcourt l'Amérique du sud. En 2018, Lima (Pérou) accueillera le départ de la compétition.
"Il y a encore beaucoup de projets en Amérique du sud", explique Lavigne. "Quand on est arrivés en 2009, on n'aurait jamais parié rester jusqu'en 2018, comme on l'a fait. C'était très difficile à l'époque d'imaginer rester dix ans."
"Il y a des géographies exceptionnelles, des potentiels à explorer. Il y a des pays qui tapent à la porte du Dakar pour que, de nouveau, on puisse l'organiser chez eux. Je pense au Chili par exemple", assure-t-il.
Avec AFP