Cette présentation va ouvrir la voie à un vote du Parlement, à une date restant à déterminer mais sans doute dès la semaine prochaine, pour étendre à la Syrie les raids que mène actuellement la Grande-Bretagne en Irak.
Tout juste de retour de Paris où il s'est entretenu avec le président français François Hollande sur la lutte contre le terrorisme, M. Cameron a réitéré sa volonté de combattre aussi en Syrie la "secte démoniaque" de l'EI.
"Je vais exposer mon plan devant cette chambre jeudi", a-t-il déclaré devant la Chambre des Communes lors de la présentation de sa politique de défense pour les années à venir, qui prévoit des investissements importants face à la montée des menaces.
Le Premier ministre a obtenu l'an dernier l'aval du Parlement pour mener des frappes contre l'EI en Irak.
Mais avant d'étendre les raids à la Syrie, il cherche d'abord à obtenir "un consensus", notamment avec l'opposition travailliste dont le leader, Jeremy Corbyn, est opposé à des frappes en Syrie.
La prudence de David Cameron s'explique par l'échec humiliant qu'il avait essuyé en août 2013 lorsque le Parlement avait bloqué ses projets d'intervenir en Syrie, alors contre le régime de Bachar al-Assad.
Avec AFP