Les affrontements ont éclaté lundi à Conakry entre jeunes en colère et les forces de l’ordre lors du transport vers le cimetière des corps de 11 jeunes tués pendant les manifestations organisées par des anti-3e mandat.
Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées.
Selon une source officielle, les échauffourées ont commencé après la prière sur les corps à la mosquée de Bambéto, quartier périphérique de Conakry.
Deux personnes sont mortes, mais le communiqué du ministère guinéen de la sécurité ne précise pas si elles ont été tuées par balle.
"Alpha Condé n’a pas voulu pas qu’il y ait un cortège à partir de l’hôpital Ignace Deen, il s’était même permis, à la grande surprise de tout le monde, d’extraire les corps de la morgue et de venir les jeter dans la cour de cet hôpital. Les corps que vous voyez, la plus part sont décomposés en raison des traitements inhumains qu’Alpha Condé leur a infligés", s’indigne Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne avant la levée des corps à l’hôpital sino-guinéen.
Depuis plusieurs semaines, le Front national pour la défense de la constitution organise des manifestations de rue en Guinée pour exiger du président Alpha Condé le renoncement à son projet de nouvelle constitution.