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Décès de Fidel Castro : Cuba décrète neuf jours de deuil national


Le président Fidel Castro rencontre les officiels iraniens à l'aéroport de Téhéran pour son premier voyage dans le pays pour augmenter la coopération de ces deux pays qui souffrent de l'embargo imposé par les États-Unis, le 7 mai 2001.
Le président Fidel Castro rencontre les officiels iraniens à l'aéroport de Téhéran pour son premier voyage dans le pays pour augmenter la coopération de ces deux pays qui souffrent de l'embargo imposé par les États-Unis, le 7 mai 2001.

Fidel Castro, le père de la Révolution cubaine, est décédé à l'âge de 90 ans. Les autorités cubaines ont décrété samedi neuf jours de deuil national.

Le deuil national commence a commencé quelques heures après le décès, samedi, du père de la Révolution cubaine Fidel Castro.

Le conseil d'Etat a décrété dans un bref communiqué "neuf jours de deuil national", de ce samedi au dimanche 4 décembre. Seront notamment interrompus "toutes les activités et spectacles publics", précise l'organe suprême de l'exécutif cubain.

Liesse chez les Cubains de Miami après la mort de Fidel Castro

L'annonce de la mort de Fidel Castro a été accueillie dans la liesse par un millier de Cubains de Miami aux cris de "Cuba libre!", "liberté, liberté!", accompagnés de champagne, de selfies et de chants avec des concerts de tambours et de casseroles.

"C'est triste de se réjouir de la mort de quelqu'un, mais en fait cette personne n'aurait jamais dû naître", déclare Pablo Arencibia, un enseignant de 67 ans exilé depuis 20 ans.

Spontanément, ils sont plus d'un millier, de tous âges et parfois presque en pyjamas, à être descendus dans les rues des quartiers de la Petite Havane et Hialeah à Miami.

"Maintenant au tour de Raul", "Vive Cuba", clamaient aussi les manifestants.

"C'était un criminel, un assassin et un homme misérable", estime Hugo Ribas, 78 ans. "Toute sa famille est criminelle", ajoute-t-il.

"C'est un grand moment pour la communauté cubaine et je suis avec elle", souligne Debbie, une Américaine née en Floride qui vit dans le quartier de la Petite Havane.

Pour plusieurs Cubains de Miami, l'optimiste n'est cependant pas de mise pour Cuba après la mort de Fidel Castro. "Je ne crois pas que cela va changer quelque chose", soupire Aymara, en demandant à ne pas être identifié par son nom.

Avec AFP

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