Le texte signé par le général Maman Touré, chef d’état-major général des Forces armées, précise qu’une enquête est ouverte pour déterminer les responsabilités.
Le communiqué ne va pas plus loin, mais les autorités militaires ont révélé au correspondant de VOA Afrique sur place qu’au moins 26 pistolets mitrailleurs ont disparus des magasins d’armes.
Des soupçons se portent sur les ex-rebelles même si officiellement rien ne dit dans ce sens.
La hiérarchie militaire suspecte des soldats maliens de vendre les armes aux chefs rebelles qui en ont besoin pour gonfler leurs effectifs en ce moment où la démobilisation des ex-combattants est en cours.
"Chaque combattant doit présenter une arme, il faut donc leur en trouver une", confient également de leur côté des ex-rebelles.
Les rebelles achètent des armes pour deux raisons : armer les remplaçants des éléments morts ou qui sont retournés dans leurs pays respectifs, et armer les nouvelles recrues qui ont acheté des cartes de combattant dans les régions du nord. D’autant que le cantonnement ou la réintégration se fait sur présentation d’armes.
L’avenir pourrait se révéler compliqué pour le processus car les armes devront être identifiées pour le cantonnement.