Le collectif promet de "ne plus donner de répit à la dictature".
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"Ce dimanche 21 janvier 2018, main dans la main, comme d'habitude, allons marcher pacifiquement avec nos rameaux de paix, nos bibles, nos chapelets, nos crucifix pour sauver le Congo, notre patrimoine commun, dans le respect sacré des personnes et des biens", a écrit dans un communiqué le Comité laïc de coordination.
La dispersion de la précédente marche interdite a fait six mort selon l'Eglise catholique et les Nations unies, aucun selon le gouvernement.
"Loin de nous intimider, le pouvoir a renforcé notre détermination et notre volonté de jouir de notre droit constitutionnel de manifester publiquement", "nous irons jusqu'au bout".
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A la mémoire des victimes, le très influent archêveque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a présidé vendredi à Kinshasa une messe qui a pris des allures de réunion publique en faveur de l'alternance, en présence d'opposants congolais et des diplomates occidentaux.
A la fin de la messe, un attroupement a été dispersé par la police sur la chaussée devant l'enceinte de la cathédrale, faisant deux blessés légers selon la police.
Les catholiques demandent au président de dire publiquement qu'il ne briguera pas un nouveau mandat, conformément à la Constitution.
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Le deuxième et dernier mandat de M. Kabila s'est achevé le 20 décembre 2016 mais la Constitution l'autorise à rester au pouvoir jusqu'à l'élection de son successeur. Le scrutin pour l'élection de ce dernier est prévue le 23 décembre 2018.
Ancienne colonie belge, la RDC n'a jamais connu de passation pacifique du pouvoir depuis son indépendance en 1960. Le pays a connu 33 ans de dictature sous règne du maréchal Mobutu Sese seko (1965-1997).
Ave AFP