Plusieurs dizaines de "combattants" ont filtré l'entrée du parking utilisée par les députés en milieu de journée.
La police a fait usage de gaz lacrymogène, a rapporté le site actualité.cd.
Les "combattants" de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, le parti de M. Tshisekedi) accusent des députés de la majorité parlementaire pro-Kabila d'"outrage" envers leur leader.
"Nous traquons les députés FCC (Front commun pour le Congo pro-Kabila) parce qu'il faut les stopper maintenant. Dans ce pays le président de la République c'est Félix Tshisekedi. Ils doivent le comprendre", a déclaré à l'AFP Dido Kadima, conducteur de taxi-moto fulminant de colère.
"Ils sont majoritaires dans la salle ? Désormais, ils devront tenir compte de la vraie majorité constituée par le peuple", a tempêté pour sa part Boni Kabasele, étudiant et militant de l'UDPS.
Samedi, le groupe parlementaire pro-Tshisekedi avait accusé les députés pro-Kabila d'avoir tenu la veille des "propos injurieux" envers le nouveau chef de l'Etat.
Vendredi, les députés pro-Kabila du FCC, ultra-majoritaires, avaient critiqué dans l'hémicycle deux ordonnances de nominations signées par le président Félix Tshisekedi.
Cette passe d'armes intervient alors que la coalition pro-Tshisekedi Cap pour le changement (Cach) et la coalition pro-Kabila FCC négocie toujours pour constituer un gouvernement.
M. Tshisekedi a été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 30 décembre 2018 mais son prédécesseur a conservé une vaste majorité au parlement, selon les résultats officiels contestés par une partie de l'opposition.