"Nous sommes en train de nous faire expulser du Venezuela: on nous a confisqué nos passeports, on ne nous a pas communiqué la raison de l'expulsion, pas plus que nous n'avons de document qui justifie pourquoi on nous renvoie du pays", a affirmé l'élu qui menait la délégation, l'Espagnol Esteban Gonzalez Pons, dans une vidéo tournée depuis l'aéroport de Caracas-Maiquetia.
Dans cette vidéo, entouré des autres élus, il explique qu'il est venu à l'invitation du Parlement, contrôlé par l'opposition au président Nicolas Maduro et présidé par Juan Guaido.
Tous ces élus sont membres du Parti populaire européen (démocrates-chrétiens et droite): en plus de M. Gonzalez Pons, la Néerlandaise Esther de Lange, le Portugais Paulo Rangel, et les Espagnols José Ignacio Salafranca et Gabriel Mato. Ils étaient accompagnés par Juan Salafranca, un responsable du PPE et spécialiste de l'Amérique latine.
"Nous sommes la première délégation internationale qui allait rendre visite au président par intérim Juan Guaido. La question n'est pas qu'on ne nous laisse pas entrer, mais qu'on ne laisse le président par intérim voir aucune autorité étrangère au Venezuela", a-t-il déploré.
Ces députés européens souhaitaient rencontrer M. Guaido, à six jours de la date du 23 février fixée par l'opposant pour l'entrée de l'aide humanitaire.
"Quand dans un pays un dictateur ferme les fenêtres et éteint les lumières, c'est qu'il va passer des paroles aux actes. Vive le Venezuela libre!", a clamé M. Gonzalez Pons, hostile à M. Maduro.
Avec AFP