Des combattants du Groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), issu d'une scission de Boko Haram, ont ouvert le feu sur un convoi qui se rendait lundi vers la ville de Gudumbali, dans l'Etat de Borno, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Iswap a revendiqué la responsabilité de cette attaque affirmant que ses combattants ont tué et blessé des dizaines de militaires.
"Nous avons perdu plusieurs soldats, véhicules et armes durant l'attaque des terroristes", a dit une source sécuritaire ayant réclamé l'anonymat.
Une autre source sécuritaire a précisé que le nombre de victimes était "énorme".
En dix ans, l'insurrection jihadiste et sa répression dans le nord-est du Nigeria ont fait plus de 27.000 morts, et environ deux millions de déplacés ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.
L'Iswap s'est séparé de Boko Haram en 2016. Depuis juillet 2018, l'Iswap intensifie ses attaques contre les bases militaires du nord-est du pays.
Ces dernières semaines, ses combattants ont renforcé leur présence dans des zones proches de la frontière avec le Cameroun, un secteur contrôlé par les hommes fidèles au leader historique de Boko Haram, Abubakar Shekau.