Le parti Unir a déversé ses militants et sympathisants dans les rues de Lomé pour un défilé qui a duré quatre heures.
Tous, de bleu blanc vêtus, ils sont sortis nombreux à l’appel de leur formation politique, comme Jean Claude Montcho, militant du parti.
Le 2ème vice-président de l'Unir Foli Bazi Katari a laissé entendre que la marche du parti était une démonstration de force.
Ce défilé a été sanctionné par une déclaration dans laquelle le parti appelle au respect des valeurs démocratiques.
"Notre pays est confronté à une situation assez inquiétante, créée par des manifestations d'un parti politique, qui ont dérapé en des actes de violences. Nous dénonçons ces dérives (...)", a déclaré aux journalistes Georges Aïdam, premier vice-président de l'Unir.
Au moment où le parti arpentait les rues de la capitale togolaise, 27 personnes interpellées en marge des manifestations du Parti national panafricain, les 19 et 20 août derniers, sont jugées au palais de justice de Lomé, pour rébellion, voie de fait, dégradation de biens publics et privés.
Kayi Lawson, correspondante à Lomé