L'Arabie saoudite et le Qatar, rivaux régionaux, ont tous deux dénoncé cette attaque qualifiée de "terroriste" par les autorités néo-zélandaises, la pire contre des musulmans dans un pays occidental.
Le tireur, un Australien de 28 ans décrit comme un "violent extrémiste de droite" par le Premier ministre de son pays, a été arrêté et inculpé de meurtres.
L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'islam, a condamné "avec force la tuerie dans les deux mosquées" dans la ville de Christchurch, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ryad a confirmé qu'un ressortissant saoudien avait été légèrement blessé lors des attaques.
Les Emirats arabes unis et Bahreïn, principaux alliés de Ryad dans sa guerre diplomatique menée contre le Qatar voisin, ont également condamné les attaques, tout comme le Koweït et Oman.
Abou Dhabi a condamné le "meurtre de personnes innocentes" et dit être "totalement solidaire avec la Nouvelle-Zélande, un Etat ami, pour combattre l'extrémisme et le terrorisme et sauvegarder la sécurité de ses citoyens et de tous ses résidents".
Bahreïn a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l'attaque "contraire à tout principe religieux, et toute valeur morale et humaine".
L'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a de son côté condamné l'attaque et affirmé rejeter "le terrorisme, l'extrémisme, quel que soit le motif ou les raisons" dans un tweet.
Depuis juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et lui ont imposé un embargo.
Ils l'accusent de soutenir des groupes islamistes radicaux, ce que Doha dément.
L'attentat a suscité une vague de condamnations dans le monde, du pape à la reine Elizabeth II, du président américain Donald Trump à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.